Denis Azoulay est né en 1960 à Mostaganem. Il arrive en France en 1962. Dernier né d’une famille, dernier témoin d’un passé souvent occulté, il s’interroge sur ses racines. Son identité juive l’obsède. Il fait malgré lui sa Bar-mitsva à 15 ans et passe son bac à 19 ans.
Après des études médicales qui le mèneront à l’obtention de son doctorat en chirurgie dentaire, il est appelé sous les drapeaux, mal classé il se retrouvera dans la légion au 2REP à Calvi.
A la fin de ses études, il rencontre la femme qui partagera son destin. Née juive d’un ventre non juif, elle se convertit d’abord libéralement à Genève puis en suivant le rite orthodoxe en Israël. Leur séjour de deux ans en terre sainte est marqué par leur rencontre avec l’universel et le peuple. Malheureusement, la première guerre du Golf et ses conséquences économiques les forcent à rentrer en France.
A son retour, Denis poursuit son chemin professionnel tout en revêtant d’autres fonctions : vice président d’une association de formation continue internationale, délégué du Rhône de l’UJCD et vice président de ce syndicat. Son action est remarquée et il passe au journal de 20H avec Arlette Chabaud et assiste à son émission «mots croisés».
Par la suite, il devient conférencier et réalise des prestations dans diverses manifestations sur le thème de la symbolique de l’écriture hébraïque avec des articles dans des journaux locaux.
Le hasard d’un accident de voiture permet la découverte d’un cancer de l’estomac. Sa maladie lui fait comprendre qu’il existe une vie en dehors de la chirurgie dentaire. Il écrit alors son premier roman Mal et fils et découvre le côté guérisseur de l’art thérapie.
Soutenu par son épouse et ses quatre enfants, Denis Azoulay affronte la maladie tout en s’investissant dans de nouvelles actions.
Il devient l’un des fondateurs de la maison des professions libérales du Rhône, président de l’Union nationale des professions libérales du Rhône, conseiller prudhommal, membre bénévole de la ligue contre le cancer, membre de la Commission des relations avec les usagers au centre Léon Bérard de Lyon et endosse également de nombreuses autres responsabilités au sien d’institutions locales et régionales.
Dans l’incapacité de poursuivre son activité professionnelle de chirurgien dentiste, Denis Azoulay se consacre aujourd’hui à l’écriture en signant son 2ème livre. Après avoir créé un atelier d’écriture dans la cadre des activités «d’art thérapie» proposées par la Ligue contre le cancer, il se voue également aux autres malades en tentant de leur transmettre sa passion pour l’écriture tout en leur apportant son soutien.
On pourrait résumer :
Né avec un mal de ventre qui l’a poursuivi toute sa vie, il contracte un cancer de l’estomac. Son opération ablatrice le pousse à écrire afin d’immortaliser ce qu’une main lui a pris.
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